Jean Claude
Là où tu vas, personne ne va
Là où tu vas, tu es parti sans ta carte, sans ta boussole sans tes bâtons
Sans ton gilet jaune non plus.
Pour aller là où tu vas
Tu sais la beauté et le mystère des saisons,
Des couleurs et lumières des prairies, des forêts et bords de mer
Du grondement et de la douceur de l’air de la pluie et du vent.
Tu sais aussi le silence et le partage des pas dans les pas.
Parfois devant, parfois derrière et d’autres fois encore, fondu entre grands et petits
Et toujours, tu sais surgir tranquille là où l’on t’attend :
Assurer les pas fatigués, sécuriser les traversées hasardeuses.
Nous avons une folle espérance
Là où tu vas, tu sauras reconnaître
Le guide, le parent, l’ami, le passeur
Tu mettras tes pas dans cet inconnu dont tu as apprivoisé la beauté sur les chemins d’ici.
Dits de Jean Claude
Quand vous randonnerez
Je ne serai plus là
Ne me retenez pas dans vos pas
J’ai tant de lieux à voir et de chemins à reconnaître
Dans cet au-delà des mondes que personne ne raconte.
Il est temps pour moi de randonner seul
Pendant un cours moment vous pouvez avoir de la peine
La confiance vous apportera réconfort et consolation
Laisser les souvenirs apaiser la douleur
Et si vous faites silence vous sentirez dans le rythme de vos pas
A travers l’énergie et la douceur des liens qui nous unissent encore
Que tout est là, et se réagence sans fin pour recomposer les choses de la vie
Les particules élémentaires qui nous constituent, jamais ne cesseront de célébrer les noces du
hasard et de la vie.